Judikaël LEVIN

Musician, sound engineer and PhD student under Bruno Bossis’ supervision at Université Rennes 2, I work on the notions of sound space and spatialization in recorded popular music.

My research attempts to propose a method to classify this music from these notions by taking as a working basis the reflections of R.M. Schafer and his notion of Soundscape.

The purpose of this classification is to suggest ways of thinking and using the new 3D audio technologies applied to this music.

Previous works:

- La spatialisation dans les musiques actuelles amplifiées, la diffusion spatiale comme procédé compositionnel et ses tentatives de développement dans les musiques actuelles amplifiées, Mémoire de Master en Arts et Digital Technologies, dir. Bruno Bossis, Université Rennes 2, June 2015.

- Octophonic performance and generative visual creation with The Burmese Days and Marin Esnault at Université Rennes 2 during the INTERACT international conference  / Festival Maintenant, 11 October 2017.

- « Les descripteurs audio au service de l'analyse comparée des canaux stéréophoniques dans les musiques populaires enregistrées », Journées d’Informatiques Musicales, Bayonne, 15 May 2019.

- « Construction de L’environnement sonore chez Led Zeppelin et son influence », dir. Philippe Gonin, Université de Bourgogne, publication to come.

Le rôle de la spatialisation sonore dans le discours musical des productions surround chez les Pink Floyd

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Judikaël LEVIN

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De 1969 à 1977, l’industrie musicale s’essaya pour la première fois à la production de contenus surround avec la quadriphonie. De nombreux fabricants de matériel Hi-Fi s’associèrent à des labels et on vit apparaître de nombreux formats sur le marché comme le SQ par CBS/Columbia, le CD4 par JVC ou encore le format cassette 8-pistes Q8 par RCA. Jusqu’à sept formats utilisant des technologies différentes étaient en concurrence en 1975. Cette absence de standards fut l’une des principales raisons de l’échec commerciale du format et les labels en cessèrent les éditions en 1976/1977. Il fallut attendre 1992 et le home cinéma pour voir apparaitre un nouveau format surround sur le marché avec le 5.1. 

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Au cours de ces 9 années de quadriphonie et depuis le retour du surround avec le 5.1, plusieurs artistes et groupes ont produits des versions surround de leurs albums et des réflexions ont fleuri autour d’une utilisation artistique de ces formats. Ce fut le cas avec les Pink Floyd sur Atom Heart Mother (1970), The Dark Side Of The Moon (1973) et Wish You Were Here (1976) qui furent édités au formats quadriphonies SQ et Q8. Le groupe n’est pas étranger à l’expérience quadriphonique dont il s’y est déjà essayé le 12 mai 1967 lors du Game For May au Queen Elizabeth Hall à Londres. Des versions 5.1 ont ensuite vu le jour lors de rééditions dans les années 2000.

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Cette communication s’intéressera au rôle du mixage surround dans le discours musical chez les Pink Floyd à travers une analyse comparée des versions stéréophoniques, quadriphoniques et 5.1 d’Atom Heart Mother, de The Dark Side of The Moon (mixés par Alan Parsons et James Guthrie) et de Wish You Were Here (mixé par Brian Humphries et James Guthrie). Un intérêt particulier sera par ailleurs apporté au rôle et à la place des ingénieurs du son dans ces productions. Un certain nombre de documentations existent à ce sujet à travers des interviews ou des articles comme « Four Sides Of The Moon » d’Alan Parsons. 

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Mots-clés: Spatialisation ; Mixage ; Quadriphonie ; 5.1 ; Surround ; Analyse ; Pink Floyd